L’hiver est long pour ce bois dormant
Dans l’état sans ; la branche pleure
La racine panse ses douleurs
La sève du haut ; elle redescend
Les feuilles dansaient au grès du vent
La vrille reprend de ces hauteurs
Elle qui puise des profondeurs
L’éclat est beau c’était son printemps
Des grappes serrées de passion
Fusion des nœuds dans la douceur
Des mues ressenties et la couleur
Beau est l’été, tout est nouaisons
L’automne revient en plein vendange
Ces grappes de raisins dans les mains
Ou liqueur de faim d'hiver,demain
Quand le vin est retiré des granges