Quoi ! Sans jamais te tourmenter de l’océan qui gronde,
Tu voulais ton espace à bord, sur un vaisseau perdu ;
Et tu as dit à Colomb qu’il trouverait son monde,
Tu n'aurais attendu, enfant, qu’il en soit revenu !
Et de tes bras frémissants, je mis ma tête blonde.
Je boirais ton haleine en feu, sur ma poitrine répandue ;
Et, j’étais comme le pêcheur regardant la larme sous l' onde,
Dans ton regard ravissant, j’aurais vu ton coeur à nu.
Sois glorifiée, à jamais, pour cette croyance sublime !
Sans en redouter les vagues, j’en défierai, les abîmes,
Car j’ai ton amour, comme destinée, sur les cieux.
Et mon amour encore restera, victorieux et sonore,
Afin que, dans ces siècles, l’univers sache encore,
Ô mon amour adoré, la teinte de tes yeux !
Quoi ! Sans jamais te tourmenter de l’océan qui gronde,
Débuté par bernardo, avril 04 2007 05:26
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