
Mars avicide
#1
Posté 04 avril 2007 - 07:12
au premier astre du matin
dimanche obsècre sa vacance
aux enfances du chagrin
c'est l'élargissement des sèves
hors du poing crispé sur les ans
qui désenchaîne les pieux rêves
d'un immémorial suspens
au fond des châsses de mémoire
quelques éclats d'un jeune miel
ravivent des lambeaux de moire
enfin lavés de leur fiel
bercés dans ce lit de silence
gisent soulagés de leur peur
ces anges quittes de leur transe
tout sourire à la torpeur
on les ramasse par milliers
chus d'un miroir aux alouettes
tendres petits oiseaux blessés
leur coeur ailé d'une aigrette
#2
Posté 04 avril 2007 - 07:19
En sa vêture de semence
au premier astre du matin
dimanche obsècre sa vacance
aux enfances du chagrin
c'est l'élargissement des sèves
hors du poing crispé sur les ans
qui désenchaîne les pieux rêves
d'un immémorial suspens
au fond des châsses de mémoire
quelques éclats d'un jeune miel
ravivent des lambeaux de moire
enfin lavés de leur fiel
bercés dans ce lit de silence
gisent soulagés de leur peur
ces anges quittes de leur transe
tout sourire à la torpeur
on les ramasse par milliers
chus d'un miroir aux alouettes
tendres petits oiseaux blessés
leur coeur ailé d'une aigrette

#4
Posté 04 avril 2007 - 09:44
Non...Délicat...
#5
Posté 05 avril 2007 - 01:32
maisle dernier vers de chaque stropphe parait cassant
avec ses 7 pieds
joli poeme cependant
amicalement
jean claude
#6
Posté 05 avril 2007 - 10:14
L'absence de la huitième et mirifique syllabe, Jean-Claude: pour couper court à "l'éternel retour"... Si ça casse, c'est que ça passe. Enfin: le message! Son appréciation, c'est autre chose...
La vôtre me fait plaisir. Merci à tous les deux de me l'avoir donnée.
#7
Posté 05 avril 2007 - 04:01
à la noirceur lumineuse...
#8
Posté 05 avril 2007 - 09:42
Oui ! C'est bien comme ça que je le perçois.
Bien amicalement.
Lisa.
#9
Posté 05 avril 2007 - 10:30
#10
Posté 06 avril 2007 - 09:02
Amicalement.
Lisa.
#11
Posté 06 avril 2007 - 11:57
En sa vêture de semence
au premier astre du matin
dimanche obsècre sa vacance
aux enfances du chagrin
c'est l'élargissement des sèves
hors du poing crispé sur les ans
qui désenchaîne les pieux rêves
d'un immémorial suspens
au fond des châsses de mémoire
quelques éclats d'un jeune miel
ravivent des lambeaux de moire
enfin lavés de leur fiel
bercés dans ce lit de silence
gisent soulagés de leur peur
ces anges quittes de leur transe
tout sourire à la torpeur
on les ramasse par milliers
chus d'un miroir aux alouettes
tendres petits oiseaux blessés
leur coeur ailé d'une aigrette
Je suis déjà venue plusieurs fois lire ce texte
Et ce que j'aime
C'est que chaque fois j'y trouve quelque chose
Qui m'avait échappé aux lectures précédentes
Un joli texte, plein de trésors cachés
Dans les détours des vers
Artemisia
#12
Posté 08 avril 2007 - 11:00
Bises.
#13
Posté 11 avril 2007 - 01:10
Je suis touchée de la délicatesse que vous me retournez.
Tout comme de ce petit air du bout des lèvres que vous exprimez.
Bien amicalement.
Lisa.
#14
Invité_Kaaly_*
Posté 27 juin 2007 - 04:56
mais quand on adore, le doit-on aussi? J'ADORE!