L’atmosphère est plus pure, l’ombre paraît meilleure ;
Les arbres sont parés de fruits juteux et lourds…
Ah ! Comment souhaiter un jour de vivre ailleurs ?
Les cigales crissantes bercent l’après-midi
De leur chant régulier, léger, aérien ;
Le hamac me balance sous le vent tiédi…
Le bonheur tient parfois à de tout petits riens.
A l’ombre des grands pins, une odeur de résine
Frémit dans la fraîcheur qui monte des bruyères ;
Entêtante et sucrée, celle des nectarines
S’échappe d’un panier qu’on a posé à terre.
Par les soirs bleus d’été, j’irai sur les sentiers
M’enivrer au mois d’août pour l’année à venir
D’odeurs et de couleurs à me remémorer
L’hiver au coin du feu, frémissants souvenirs…
31 juillet 2010
Ecrit à l’atelier d’écriture poétique, à Moux, dans le cadre de la 8ème Nuit de la Poésie.
Contrainte : utiliser 2 vers connus portant sur l’été et les intégrer à son propre poème.
Je remercie donc mes aînés Arthur Rimbaud et Victor Hugo de leur involontaire participation.