La marée chatoyante
D’une chevelure vivante
Matière ondoyante
Le battement de cœur
D’une poitrine en fleur
Sous un chemisier-leurre
La petite flamme qui luit
Troublante comme la nuit
D’une œillade qui séduit
La moue de plaisir
D’un furtif sourire
Rêvant à ses désirs
Les douces collines rondes
De frêles épaules blondes
Que le soleil inonde
L’hypnotisme soyeux
De jolis bras gracieux
Aux mouvements langoureux
Le rire léger
D’une cuisse fuselée
Sous une robe d’été
Le chant inégalable
De jambes interminables
Croisées sous une table
La douce poésie
De menus pieds petits
En escarpins vernis
Le bonheur doux et chaud
D’un frisson sur une peau
Souple comme un roseau
Et caché au creux d’elle
Papillon déploie ses ailes
En sa fleur la plus belle
Ah ! Beauté éphémère
De ce corps jeune et fier
Eté avant l’hiver
18 avril 2012 /
11 mai 2012