hey baccala, sors de belles images comme ça dans tes textes plutôt que dans tes critiques

bisous mon lapin <3
Couronnes asséchées de passions vermouluesAu siècle qui distend sa vieille efflorescence,J'aime les arums blancs et les mangues charnues.Il me reste le temps de la concupiscence.Un songe, régresser loin du trou foisonneuxAvant que d'enterrer la gloire turgescente,A vos moiteurs enclin, l'éxil est luxurieux,Je veux vous explorer comme on verge une fente.De la pulpe d'un doigt, à vos lèvres baisées,En vous je cueillerai la belle fleur de l'âge,Offerte, une coquille pour mon pucelage,Et sur vos reins mourir parmi les orchidées. Là, j'ai bon ?

Couronnes asséchées de passions vermoulues
Au siècle qui distend sa vieille efflorescence,
J'aime les arums blancs et les mangues charnues.
Il me reste le temps de la concupiscence.
Un songe, régresser loin du trou foisonneux
Avant que d'enterrer la gloire turgescente,
A vos moiteurs enclin, l'éxil est luxurieux,
Je veux vous explorer comme on verge une fente.
De la pulpe d'un doigt, à vos lèvres baisées,
En vous je cueillerai la belle fleur de l'âge,
Offerte, une coquille pour mon pucelage,
Et sur vos reins mourir parmi les orchidées.
Là, j'ai bon ? 
Et là encore, tu veux d'autres images ?

Sans cette âme griffée par le baiser des sables,
Tu tiendrais à la vie, tu fuirais ton désert.
Qui des dunes, du ciel où se forment des gables,
Ont l'enseigne brimant le mirage disert,
Un regard aussi noir qu'un fond de pipe-line
Et ses brides qui suintent le mascara bleu,
Dans l'errance conquise où se meurt la bédouine,
En mémoire de quoi, tu burines l'adieu.
Tu pénêtres la foule et tu changes d'espace
Comme on quitte une table ainsi mise à l'ennui.
Autre part te souvient qu'une bise te glace,
Et humides tes yeux aux lueurs d'un ressui.
Tu languis sous ce porche. Il fera le dos rond
Quand tu rêves d'un ventre où s'abouche ta rue,
Et la pluie trompe l'oeil qui étampe un bas-fond,
Ce reflet que le square éternise en statue,
Qui dira l'apparence à la chair, sa silice,
Adornée jusqu'au coeur en toute venusté.
Elle aura le bon goût du foutre et de l'épice,
Ou plus fort, dans l'amour, l'essentielle beauté.
Abdique solitaire et laisse ton barda
A la pierre fendue comme une vergeture.
Il te reste la nuit de l'ultime addenda
Lorsque d'un monogramme on affine l'épure.
Déjà, mon commentaire sur ce texte naïf, je le répète, est imagée, mais je suis loin de tomber dans les pommes. Il m'en faut plus et autrement dit...