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Combien de ports pourtant, et dans ces ports combien de portes, t'accueillant peutêtre. Combien de fenêtres d'où l'on voit ta vie et ton effort.
Combien de grains ailés de l'avenir qui, transportés au gré de la tempête, un tendre jour de fête verront leur floraison t'appartenir.
Combien de vies qui toujours se répondent ; et par l'essor que prend ta propre vie en étant de ce monde, quel gros néant à jamais compromis.
Vergers
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