|
Je suis naïf, toi cruelle, Et j'ai la simplicité De brûler au feu mon aile Et mon âme à ta beauté ;
Ta lumière m'est rebelle Et je m'en sens dévorer ; Mais la chose sombre et belle Et dont tu devrais pleurer,
C'est que, toute mutilée, Voletant dans le tombeau, La pauvre mouche brûlée Chante un hymne au noir flambeau.
Toute la lyre
|
Voir tous les poèmes de VICTOR HUGO
0 commentaire(s)