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La source tombait du rocher Goutte à goutte à la mer affreuse. L'océan, fatal au nocher, Lui dit : Que me veuxtu, pleureuse ?
Je suis la tempête et l'effroi ; Je finis où le ciel commence. Estce que j'ai besoin de toi, Petite, moi qui suis l'immense ?
La source dit au gouffre amer : je te donne, sans bruit ni gloire, Ce qui te manque, ô vaste mer ! Une goutte d'eau qu'on peut boire.
Les contemplations
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