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La solitude est bien l'hôtesse Qui convient à ce lac profond : Son saule unique et lui se font Le visàvis de la tristesse.
Immobiles ou se mouvant Ils joignent leurs mélancolies, Par les froidures, sous les pluies, Dans le soleil et dans le vent.
Ils échangent même en secret Ce qui les charme ou les distrait. L'arbre a des oiseaux dans ses branches,
Il les montre au Lac qui, toujours, A fleur d'eau lui montre à son tour Ses belles carpes et ses tanches !
Paysages et paysans
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