|
Me voici seul enfin, tel que je devais l'être : Les jours sont révolus. Ces dévouements couverts que tu faisais paraître Ne me surprendront plus.
Le mal que tu m'as fait et ton affreux délire Et ses pièges maudits, Depuis longtemps déjà les cordes de la lyre Me les avaient prédits.
Au vent de ton malheur tu n'es en quelque sorte Qu'un fétu ballotté ; Mais j'accuse surtout celui qui se comporte Contre sa volonté.
Les Stances
|
Voir tous les poèmes de JEAN MORÉAS
0 commentaire(s)