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Les Brises ont brui comme des litanies Et la flûte s'exile en molles aphonies.
Les grands boeufs sont rentrés. Ils meuglent dans l'étable Et la soupe qui fume a réjoui la table.
Fais ta prière, à Pan ! Allons au lit, mioche, Que les bras travailleurs se calment de la pioche.
Le clair de lune ondoie aux horizons de soie: Ô sommeil ! donnezmoi votre baiser de joie.
Tout est fermé. C'est nuit. Silence... Le chien jappe. Je me couche. Pourtant le songe à mon coeur frappe.
Oui, c'est délicieux, cela, d'être ainsi libre Et de vivre en berger presque. Un souvenir vibre
En moi... làbas, au temps de l'enfance, ma vie Coulait ainsi, loin des sentiers, blanche et ravie !
Motifs poétiques
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