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Ton corps plus doux que ton esprit  S'exposait hier à ma vue,  Et d'un transport qui me surprit  Soulageait l'ardeur qui me tue.
  Ton visage masqué me rit  Ainsi qu'au travers d'une nue,  Et sous le gant qui la couvrit  Ta main m'apparut demi nue.
  Même pour mieux flatter mes sens  De mille plaisirs innocents,  Ton sein poussait hors de ta robe.
  Cloris, n'estce pas proprement  Que ton corps de toi se dérobe Pour se donner à ton amant ? 
Recueil : La musette
 
 
 
 
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