Peu m'importe...A l'heure où tout se détacheje voudrais m'échapperMe laisser partirPlus loin que les fastes Peu m'importe Que le quai soit troubléDe voyageursAux idées humides Se donnant l'air D'être heureuxPour passer le tempsJe prendrai le prochainAvec un peu de chanceIl sera rempli d'horizonsEt de vent du NordJe laisseraiLes...

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Au delà...J'ai pris des milliers de violons Dans le temps qui se défait Puis volé l'addition d'heures qui se rétractent Comme des phrases vides Pour épier son regard Au delà de la première lueur pâle de l'aube...lacape 3/08/2007
Entre Krakow et Warzawa...Bordés par la nuitQui nous échappaitN'étiez vous Qu'un point perduAutour de la TerreUne ville éteinteJ'avais même oublié votre prénomDans cette rue de hasardEntre Krakow et WarzawaPourtant les murs avaient portéNos rires Là basTout au boutNous étions restés superbesInutilesPuisEtonnant de fatigueNous savions déjàQue p...
La nuit fut élégante... Sous le projecteur d' un plafond maussade Vous lanciez des notes A l'heure des fauteuils répandus...
Infiniment...Infinimentje décroche ses lèvres La tête videLe soleil les a soudéesSans un motPour les poser sur nos riresJe n'ose rienQue le coin d'un ciel sauvageAllongeant son pasDans le jour soumis Au delà Il ne reste plus que le bruit de la terre...lacape 28/07/2007
La nuit posait...La nuit posaitLes aiguilles tournaientPresque en silenceDans un coin de ma têteToutes ces heuresOù tu semblais m'écouterQuand le quai n'avait pas assez buSi tu savais les routesQue je n'ai pas faitesElles n'ont pas réussies A couvrir ma voixJe manquais de toutVers ce matin blêmeCe soir làC'était d' Elle...lacape 27...
Chaque nuit...Chaque nuit se brûleA l'argile de nos mainsQui doutentEntre l'oubli et le ventElles touchent le fond des motsQuand le hasard raconteReste-t-il un peu de lumièreDans le creux de nos voix...lacape 25/07/2007
On était pas loin d'une gare...J'avaisLa couleur de ses yeuxEntre mes lèvresSi elle savaitCe que je feraisPour allumer le mondeDes mots inachevésPour un dernier soleil...lacape 12/08/2007
La Stroget...Au coeur des courants d'airDans cette ville sans mobileNous marchions jusqu'au fond de la nuitA qui ferait le premier gesteJe me souviens de toutes ces lumièresEmbrasant ton corps de femmeEt de l'odeur de tes jouesNous laissions glisser les motsDans le vent saléJ'avais tellement envie que ta main se pose sur la mienne...lacape...
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