Prends moi la main

Prends moi la main

très loin d’ici, dans un immense delta, de veines rougies par
le froid, dont les postures s’affrontent pour tenir
Si sensible à l’étude du combat des ateliers d’écritures
de ces ombres noires, qui dansent sur les parois
avec l’assurance d’un bateleur, contre ceux qui prétendent
nous imposer un modèle
Viens, pousse la porte, nous marcherons victorieusement
dans un grondement qui déferlera sur les tertres, un genre d’agencement
On sera partie prenante, conformément
à la distribution, une pliure dans le champ pâteux du savoir
de celui qui fait résonner les colonnes, d’un fleuve qui fait semblant
Nous penserons le temps ordinaire, sorte de battant, avec l’incertitude
au sein du contrat,
De l’aube au soir nous vaincrons les grandes villes et leurs romans,
il nous faut de l’exil , un récit à plusieurs voix, et la température du sang,
Au fil des rencontres, de l’écart dans l’espace d’où surgissent les
interrogations, de leurs signes aux lignes obtues

Comment observer le ciel et ses phénomènes, ce drôle de musée
qui ressemble à un cinéma, pressé de trouver refuge au-dessus
des toitures et ce soleil sur un point en une bouleversante
simplicité, nous en parlerons à personne à cause de sa précarité

d'accord ?…


lacape