
Il faisait chaud ce soir là
Sur les hauts où d'autres grandissent par des cadrages immédiats
tu milites quelques clichés afin d'impressionner l'auditoire
Bratislava je cherche dans tes rues les fragments
dont on ne voit jamais le visage, échafaudant des hypothèses
A ma main un Nikkon servant de torche, pour catalyser toutes les suppositions
aux portes de la ville, la démystification des pôles, des fonds monochromes saisis sur le vif
Je me sens chez moi en montant les escaliers, au milieu des arbres noirs
confinant cette maison qui impose la tonalité du vide, comme un moyen de véhiculer l'émotion
je longe les murs oblitérant leurs idéaux, maintenant souples et modulables
Un projet irrémédiablement morcelé...
lcp 12/02/2010