
Echarde
Le ton était donné
Fallait-il l'entendre comme une supplication cet accent de bohème, presque vrai
Une sorte de portrait, à caresser toutes les mers cintrées de bleu
Elle voulait connaître le poids de la terre après réflexion
juste pour toiser ceux qui n'avaient pas voulu, devant le spectacle, ajouter cinq minutes
à leurs trajets. Tel était son plaisir, se laisser glisser au fil du temps
Le vent lui donnait des gifles sur le lieu, urbain et passager, autant de références
ponctuant sa villégiature
Le ton était donné...
lcp 09/04/2010
J.