
Nevsky
Dans les longues nuits de juin sur la Nevsky, est-ce toi dans ce tableau
qui m'attends ?
Tu me regardes sans manière, sans fleur de sang, dans cette vitrine avec pignon
la ville commence par une larme
Je suis debout les soirs de fêtes sans le moindre plan, passe l'Ermitage qui laisse des
traces, faut faire avec
Tu sais j'ai mis des lunettes noires, et je sens mon pouls éclater, c'est presque éternel
l'oreille collée au bout, je me shoote sur un écran géant, Pierre et Paul en face
entre les feuilles lourdes de goût, c'est comme une grande armée rouge qui s'allonge
volant mes idées. Je ne suis qu'un homme devant, qui s'étale, le visage dans une glace
Puis je t'ai croisée...
lcp 12/04/2010