
Infinitésimal
Dans la maison silencieuse, je laisserai des mots
des mots d'été dans une vaste demeure, reconstituant les parfums
Un portrait dont on en fait le blason, une prose qui découd les coeurs
et que je mettrai sur pieds
Avec une grande liberté sans pose académique, tu me focalises
quand tu te meus, j'ai des centaines d'idées qui flottent et qui ruissellent
dont les destins convergent, tout cela se téléscope dans les méandres intimes
Oui ! tu es belle comme l'eau qui se mêle à un mouvant pays
un espace vierge enveloppant des îlots, où l'on effleure que l'épiderme
Un effet d'annonce distillé au fil, une hypothèse, un postulat
Tu es ma toile, celle qui suscite la greffe, dans le paysage des mots
Une promenade pour le rythme, Toi mon héroïne à qui rien ne résiste
celle qui embrasse depuis son enfance, ce bouillonnement
Tu es ma vérité romanesque dans cette collection, de manière sensible
pour consacrer cette thèse «Est-ce que cela est possible ?»...
lcp O1/O5/2010
Quel dommage, pour ces émanations à la beauté aérienne…