
Je sais
Sur le mur du couloir, il y a tes yeux que je rhabille
Je pense à ce temps infini égaré dans les combles
Obsédante icône sur une toile vierge où deux corps expirent
De ta distance à la mienne aucun son ne sort
nos peaux ne contrôlent plus leurs désirs
et débordent de leurs lits vers les hautes terres, modelant le sol
Une aventure personnelle, un dernier seuil de vigilance
afin d'augmenter le jeu poussé dans l'antichambre
Grâce à une rencontre providentielle dévoilant des univers
le coeur profond nous invite à regarder vers l'intérieur...
lcp 05/05/2010