
L'heure blanche
Seul prendre une pause dans la lumière blanche
Parler de villes en prose, debout au son d'un sol migrateur
Se caler face au vent, corps à corps, longer un quai sans retour
où la foule vous mène, prendre le temps de respirer ailleurs, où vous n'êtes rien
S'asseoir sous une réclame et regarder les gens partir
J'ai faim, je la vois derrière une glace malmener des brochettes
d'avant hier, me parle de la France à demi mots, c'est un peu d'elle que je touche
L'âme légère où rien ne presse, je me suis mis sur écoute face à ma découverte
Confie mes errances en guise de confesse
Que c'est bon ce craquement qui caresse l'oreille, un sandwich immense, que je broie
dans un soulèvement, je me sens haut sur la grève, qui envahit le décor
Prêt à plonger dans la ville, plein d'images, j'écoute sa rumeur...
lcp 07/05/2010
Avec pour tout viatique:un sandwich immense,
quelques mots poétiques et ce regard limpide
sur les êtres et les choses.
Amitiés.
hasia