
De l'autre côté du printemps
On est sans nouvelle du printemps, il s'est perdu, dans un poste où suintent les vapeurs
nous laissant que de la terre fraîche habillée de vert
Et toi tu contestes le corps vide par son écriture, où tout devient différent à partir
d'un point virgule, tours et détours reproduisant un monde en bascule
De déboires en délices sans aucun maître pour nous faire voyager, dans une certaine ambivalence
nébuleuse d'images comme ultime refuge
Une intuition communément partagée, superficiellement du moins
Quel temps de chien !
Connaissez-vous un terme qui fasse plus d'unanimité ?, inscrit dans le coeur de chacun
En réponse au désir le plus profond, prônant le bleu, ce qui lui vaudra d'être élu, on veut du rêve quotidien
des expositions printanières, de la nouvelle école où l'on montent des pièces
celles du soleil, dilettantes mais professionnelles, qui exhalent dans le concert
On veut...
lcp O1/06/2010
Débusquer le printemps: dans les méandres et couleurs de la nature,
dans les coeurs qui respirent et exigent à son rythme...
Diaphane et tellement présent: votre poème.
Très belle journée!
hasia