
Aujourd'hui le ciel est plein d'eau
Et caresse les mystères au bout d'un pinceau
immense dans le modèle
Au gris de Berlin
l'histoire prend forme comme une couleur échappée
S'ouvrent alors les notes et leurs contemplations
elles me ramènent à un corps celui d'un âge solitaire
La journée se partage anonyme et glacée
avant que d'être la conscience d'une langue perdue
ils attendent l'été brillant et sa correspondance
comme un écho sans fond, l'effondrement de l'hiver
Un jeu d'incision pour distraire, le processus de rupture
emprisonnant le froid dans son ventre
Ils m'ont dit qu'une saison chasse l'autre
dont les contours paraîtront simuler
le désir de partir et de rester entre l'imaginaire et l'intuition
pour exorciser la solitude et la mélancolie
Ce sera chaque matin qu'il aura l'audace
d'absorber quand tout commence, émergeant peu à peu
donnant de la matière au jour...
lcp 12/04/2011