
Te rappelles-tu des roses de Peterhof
Et de ce château s'engageant sur la mer
confié à des voyageurs, les mots circulaient
dans une organisation régulière
Il fut convenu que nous parlerions français
pendant le transport
Le soleil emplissait le ciel de lumière
Des enfants blasés de tant d'inaction, traînaient
leur ennui
Je me rappelle de la façon que tu avais d'allumer une cigarette
et d'inventer un monde qui n'existe plus
De ces questions à naître, pour ne pas déranger trop tôt
J'avais l'honneur de connaître ton visage et cette odeur
acheté sur la Nevsky, du Shalimar pour conjurer le silence
On marchait lentement impatients comme toujours
de retrouver ce théâtre dressé par des bruits familiers
Une partition de poche montrant son image aux abords du sanctuaire
où montait la rumeur du ressac
Tu étais toujours légèrement en retrait, inconsciemment je crois
marqué par la délicatesse que tu me donnais à sentir
comme un fleuve s'élargissant en delta
Je voulais juste soupirer plus loin que le bord de tes lèvres
employé de belles phrases qui ont à offrir
Je voulais juste...
Te rappelles-tu des roses de Peterhof ?
lcp 14/04/2011