Etait-ce la saison que tu préfères ?

Etait-ce la saison que tu préfères ?

A tes heures de loisirs recouvertes de fines poussières
quant tu écoutes les voix qui t'apprennent des choses
maintenue par un manteau noir

Tu me diras vers lequel de ces avenirs te pousse le vent
parfois il suffit d'une échappée
d'instants séparés par des intervalles plus ou moins marqués
mais éparses sur les confins pour vivre de l'intérieur

Le détachement est le terme de tous les voyages
de fuir avec tant de hâte
d'oublier ses origines et d'appartenir à la terre
avant que le soleil se lève

Heureux de découvrir, les mains libres
dont le mouvement m'envoie un de ses maîtres
c'est une affaire de souffle
en veillant au battement régulier du coeur
ou chaque courbe est une ligne
même avec un léger accent qui sert de l'Est

Je m'invente un parfum d'amandes
des réverbères diffusant une lumière tendre
pour écouter les yeux à distance vers l'avant
Il n'y aucune trace de crainte
à moins que on ne fasse semblant
posté derrière un pilier du pont

Un chuchotement dans la tête s'élance
monologue vers l'autel
En échange de son abandon
j'invente...

Prague, septembre 2010...


lacape 17/05/2011