
L'esplanade...
Cyber était l'esplanade
Et rien ne promettait les mots que j'aimais
Rien
Si ce n'est la mémoire de Krakow et un prélude de Chopin
9 H 3O elle est là sans se débattre
En vis à vis
J'ai le sentiment vague de ses yeux aussi troublant
Que la couleur de l'absinthe
Et ce matin qui revient trop fort
Quant elle me regarde
Il y avait sur ma peau la pellicule d'une étoile
Quand l'aube ouvrait la place Dominikanska
Il suffisait d'un premier café
Pour rendre la couleur à nos mains
Et barrer ce grand collier d'air
Autour de ses yeux
L'impossible lumière qui hantait le peintre
Sans jamais être las d'attendre
Les mots se chevauchaient
Infatiguables
Nous étions seuls...
Excuse moi. Bonjour !
lacape 15/12/2007