
Tu t'habillais comme un garçon...
Entre les herbes folles, dans un ventre ou dans les airs
le premier cri
qu'il sera doux ce chemin de ronde en bandoulière, du crépuscule à l'aube
au dessus des rochers blancs
Du fond des heures, le/la retenir, dans une bulle où il/elle respire
entre toi et lui/elle, combien de jours dans l'eau
un abri sous ta peau fine
Tes pas sont d'ici et s'insinuent, parce que tu as moins peur
Ecoute ces morceaux de vent, oubliant les mines, empruntant les rus
Aujourd'hui il faut le dire, à lire son visage sous tes mains...
lcp 06/04/2009