
Tu restes si tranquille...
Sur l'avenue, ton mobile un peu las, découpe le ciel
comme un baiser sur la tempe, une affiche bouge des phrases rondes
Ardente musique relevant les lignes et le doute, de liqueurs prisent dans un piège
Là sur la carte, penchée, te revoir entre les tramways, qu'ils ont construits, pour ouvrir les corps
d'un bruit familier, s'agitent sur le flanc des immeubles et de leurs connivences
où tout semble suspendu, sans colère, depuis que tu es née, l'histoire est la même
Il me faut juste une écorce un peu froissé, du rimmel à l'intérieur
pour te regarder à nouveau dans la glace, tu restes si tranquille, à sortir une voix que je tiens...
lcp 12/04/2009