Je ne peux me lasser de voir naître , dans mon jardin, de petits chênes, de petits acacias, de petits houx, de petits noisetiers, de petits mirabelliers. Cette pléthore d’arbres me comble. Mon jardin sera bientôt une forêt sauvage , antédiluvienne, où les oiseaux, dès les premières heures de l’auror...
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michelconrad' Blog
L’infini
Quand tout le temps aura passé
et que mieux tu me connaîtras
après des hivers, des étés,
-- un jour, dis, tu m’aimeras ?
quand je t’aurai prouvé l’amour
qui m’envahit, que tu sauras
que je t’adore chaque jour ,
-- un jour, dis, tu m...
Quand tout le temps aura passé
et que mieux tu me connaîtras
après des hivers, des étés,
-- un jour, dis, tu m’aimeras ?
quand je t’aurai prouvé l’amour
qui m’envahit, que tu sauras
que je t’adore chaque jour ,
-- un jour, dis, tu m...
La douceur même
Quand la dernière lampe
n’éclairera plus rien,
quand la chair elle-même
viendra à se dissoudre,
quand il n’y aura plus
le moindre mot tracé,
quand, des mots du poème,
il ne restera rien,
il restera encore,
pourtant, la...
Quand la dernière lampe
n’éclairera plus rien,
quand la chair elle-même
viendra à se dissoudre,
quand il n’y aura plus
le moindre mot tracé,
quand, des mots du poème,
il ne restera rien,
il restera encore,
pourtant, la...
Écrire
Écrire, arracher au néant
des émotions, des sentiments,
ne pas permettre au Temps qui passe
de faire en sorte que tout s’efface,
laisser notre cœur parcourir
les élans de notre désir,
et empêcher, surtout, l’Amour
de s’é...
Écrire, arracher au néant
des émotions, des sentiments,
ne pas permettre au Temps qui passe
de faire en sorte que tout s’efface,
laisser notre cœur parcourir
les élans de notre désir,
et empêcher, surtout, l’Amour
de s’é...
« Aimer »
Il y a de la magie dans le verbe « aimer ». Je le répète sans cesse en pensant à toi, en te parlant, en t ‘écrivant. Il ne ressemble à aucun autre verbe. Il me semble, chaque jour, prendre une ampleur nouvelle.
Les autres verbes sont semblables aux herbes adventices, le ver...
Il y a de la magie dans le verbe « aimer ». Je le répète sans cesse en pensant à toi, en te parlant, en t ‘écrivant. Il ne ressemble à aucun autre verbe. Il me semble, chaque jour, prendre une ampleur nouvelle.
Les autres verbes sont semblables aux herbes adventices, le ver...
Chemin du rêve
T’aimer sans retour
avec passion,
sans sens, sans pourquoi
dans l’extrême émoi
t’aimer sans raison,
rimes, ni mesures
t’aimer pour de bon
t’aimer d’amour pur
t’aimer d’amour tendre
t’aimer sans façons
d’amour...
T’aimer sans retour
avec passion,
sans sens, sans pourquoi
dans l’extrême émoi
t’aimer sans raison,
rimes, ni mesures
t’aimer pour de bon
t’aimer d’amour pur
t’aimer d’amour tendre
t’aimer sans façons
d’amour...
Le miracle
C’est parce que je t’aime si fort qu’un peu de ton âme passe dans mes poèmes, par une sorte de métissage invisible. Cet échange, cette transmutation gagne, chaque jour, en force, en ampleur.
C’est insensible, c’est invisible, mais je pense que je n’écris p...
C’est parce que je t’aime si fort qu’un peu de ton âme passe dans mes poèmes, par une sorte de métissage invisible. Cet échange, cette transmutation gagne, chaque jour, en force, en ampleur.
C’est insensible, c’est invisible, mais je pense que je n’écris p...
Dans mon imagination, il n’y a plus que toi, ton visage, ton rire, ton corps d’odalisque, ton parfum, ta douceur qui enveloppe et qui enivre, ta façon de marcher, de jeter tes souliers aux quatre coins de la pièce.
29/12/23
29/12/23
Les lieux se modifient avec le temps, au rythme de leurs métamorphoses. C’est, toujours, très spectaculaire. J’ai voulu, un jour, montrer, plusieurs dizaines d’années après, à l'un de mes fils, A., âgé de cinq ou six ans, le lieu où j’avais passé toute une partie de ma jeunesse : le caf...
Gauguin
« Toute l’eau de la mer ne suffirait pas à laver une tache de sang intellectuelle. « (Lautréamont)
Il y a des larmes qui ne s’effacent pas. Il faut les payer du prix du sang de l’enfer. Gauguin brûlera pour l’éternité dans les îles.
...
« Toute l’eau de la mer ne suffirait pas à laver une tache de sang intellectuelle. « (Lautréamont)
Il y a des larmes qui ne s’effacent pas. Il faut les payer du prix du sang de l’enfer. Gauguin brûlera pour l’éternité dans les îles.
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