michelconrad' Blog

Il advient qu’une graine de fleur, ou d’arbre, dorme très longtemps dans la terre, avant de germer. C’est ce qu’on appelle la « dormance » . Nos cœurs sont ainsi, parfois.
 
 
8/7/20
 
 
 
"L’œuvre au jaune" (5/7/20). Tous droits réservés....

Sur les cartes de géographie, l’« Amour »   est un fleuve, mais, dans nos vies, c’est, de toute évidence, un torrent de montagne qui tout emporte.
 
 
6/7/20
 
 
 
 
 
"Passionnément" (5/6/20). Tous droits réservés.
 
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Tous les instants d’une absence suscitent la brûlure du manque, qui est l’authentique signature du feu qui nous consume, celui de la vie.
 
5/7/20
 
 
 
 
 
 
"Rose trémière" (5/7/20) . Tous droits réservés.
 
https://nsa40.casima...05/200705035...

Dans mon cœur,
le fil d’or
 
d’un kintsugi,
c’est votre voix
 
qui m’éblouit.
 
 
 
4/7/20
 
 
 
"Miroir de la rivière"  (3/7/20) . Tous droits réservés.
 
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De l’amour dépend la vie,
comme l’hiver de la neige,
comme la fleur de la pluie,
comme le chant du solfège,
 
d’un souvenir ébloui
il restera un soleil,
une tristesse infinie
rendra la vie nonpareille,
 
nous naissons à chaque instant,
et nous mourrons chaque fois
que nous bles...

Les jours filent comme un décor,
ils conduisent à ce chemin,
 
qui mène à la dernière aurore,
où l’on disparaît corps et biens,
 
– parce qu’amour est passager,
vous ne voulez donc plus aimer ?
 
mais la vie même est passagère,
ne peut-on la rendre l...

Misérables sont tous les mots, toutes les paroles prononcées, toutes les phrases écrites qui dorment dans tous les livres de toutes les bibliothèques du monde, tant il est vrai que la plus légère pression exercée par une main qui tient la vôtre peut dire, en une seconde, tout autant de choses que les mots les plus p...

L’harmonie entre deux êtres ne se décrète pas : on la découvre, dès les premiers instants, comme quand on a beaucoup marché dans la forêt et qu’on se trouve, tout à coup, sans s’y attendre, sous un ciel bleu au beau milieu d’une clairière.
 
 
 
28/6/20
 ...

Dans le matin d’été,
la rose est la plus belle,
 
le merle nous rappelle
qu’il est toujours présent :
 
tous deux savent qu’ils tiennent
l’univers en suspens.
 
 
26/6/20
 
 
 
 
"L'apogée de la rose" (26/6/20). Tous droits réservé...

C’est, toujours, en amont,
mais, aussi, en aval,
 
c’est un martin-pêcheur,
leste comme l’éclair,
 
c’est l’infime douleur,
la brûlure du rêve,
 
le secret des rivières,
leur pouvoir de chamanes,
 
c’est l’infinie prière
qui semble sans r...