michelconrad' Blog

La fontaine a beaucoup à dire
sur les années, --  et ses histoires
 
prêtent à pleurer et à rire,
et traversent nos désespoirs.
 
 
 
3/3/20
 
 
 
 
"La fontaine" (12/7/17). Tous droits réservés.
 
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La pluie, dans sa douceur,
a fait naître des mondes,
 
toutes ces gouttes sœurs,
labiles comme l’onde,
 
qui se posent en chœur
et pour quelques secondes.
 
 
3/3/20
 
 
 
 
"La magie de la pluie " (2/3/20). Tous droits réservés.
 
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C’est toujours
le plus beau poème
 
que l’arbre écrit
sur le ciel.
 
 
 
1/3/20
 
 
 
"L'arbre" (17/7/17). Tous droits réservés.
 
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C’est toujours un pont qu’on franchit,
avec des mots , ou un regard,
 
un espace, entre jour et nuit ,
entre bonheur et désespoir.
 

27/2/20
 
 
 
 
"Le pont" (28/2/20). Tous droits réservés.
 
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L’amour est un oiseau de haut vol : il ne peut que parcourir des ciels immenses.
 
 
29/2/20
 
 
 
 
L'oiseau (25/2/20) . Tous droits réservés.
 
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A qui donc dirai-je
merci pour la neige,
 
merci pour mon cœur
qui poursuit ses rêves,
 
pour, en cette vie,
l’aventure d’ être.


 
 
 
 
26/2/20
 

 
"Le chêne" (25/2/17). Tous droits réservés.
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La poésie est un fil invisible qui relie le passé à l’avenir, l’amoureux à son amour, le plus profond chagrin à ce qui l’a causé, le désir à ce qui est désiré, la soif à l’eau la plus pure, le solitaire à la personne absente, le silence à la parole, la plus profonde n...

Avant de sombrer dans le coma, sur son lit d’hôpital, mon père prononça mon prénom et demanda « quand [je viendrai] lui rendre visite ». Quand j'arrivai à son chevet, alors que je ne pouvais plus mesurer son degré de conscience, ni même s’il m’entendait vraiment, je lus, pour lui,...

Primevères du jardin,
seul le vent vous a semées,
 
fleurir est votre destin,
le moment d’éternité.
 
 
 
24/2/20
 
 
 
"Abécédaire des couleurs" (24/2/20). Tous droits réservés.
 
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Je songe à l’agonie de ma mère, dans sa chambre de la « Maison de Retraite », ce moment effrayant que je n’avais jamais imaginé, ce râle épouvantable qui n’en finissait pas et qui  dure tout le temps qu’il faut pour mourir. N’y tenant plus, je la laissai seule dans cette chamb...