michelconrad' Blog

J’ai voulu, ce matin, prélever quelques roses
au rosier du jardin. Leur règne était passé.
Hâtons-nous de courir vers les roses écloses,
tant que dure la vie, tentons de nous aimer.
 
 

Le Temps est un faucheur impitoyable et dur,
il ne s’attendrit pas sur nos corps et nos âmes,...

J’ai seize ou dix-sept ans. Mon père, un soir, me trouve en train de lire « Les derniers poèmes d’amour » de Paul Eluard,  au lieu de réviser mes leçons pour une interrogation qui doit avoir lieu le lendemain. Il jette le livre au  feu, à mon grand désespoir. Ce que le feu dévora, ce jour-...

L’amour est une œuvre de vie. Cette œuvre, je l’accomplis, pour ma part, à l’aide des passerelles radieuses du poème. C’est toute la force et la fragilité de la poésie. J’écris pour défendre ce territoire : mon amour de vous.
 
Je vous dis « je vous aime » contre vent...

Tu me crois volage et léger. Mais c’était avant. Avant que j’aie la révélation de ta voix, de ton rire, de tes yeux. J’ai révisé ma cosmogonie, ma vision du monde. 
 
J’ai découvert le désir, non pas le désir d’un instant, mais le désir qui vient de loin, d...

Je me ferais apôtre
je croirais au "grand Tout"
celui-là ou un autre,
pour la douceur de vous
 
du plus haut des falaises
crierais avec les loups
roulerais dans la glaise
pour une heure avec vous
 
dans la cour des miracles
je passerais pour fou
je croirais aux oracles
pour un geste de vous...

Rien n’arrête, ne brise
l’amour,
veux-tu que je te dise
« toujours » ?
 
 

que le ciel soit de cendre
ou noir,
rien n’éteint l’amour tendre,
l’espoir.
 
 
 

29/5/2023
  Miniature(s) jointe(s)
http://www.toutelapo...monthly_07_2...

On n’écrit, on n’écrit vraiment qu’à ceux que l’on aime. C’est pourquoi, à chaque heure, chaque jour, je vous écris. « La main à plume vaut la main à charrue », écrit Rimbaud.
 

Dans la solitude, cette plume, dans ma main, est le dernier avatar, du cri, de l’en...

« J'ai tendu des cordes de clocher à clocher ; des guirlandes de fenêtre à fenêtre ; des chaînes d'or d'étoile à étoile, et je danse. » Ce soir, je lis autrement que tous les autres soirs ces lignes de Rimbaud. Cette « danse » de funambule, d’étoile à étoile, me semble,...

Je découvre l’immensité d’aimer. Je vous aime comme on s’embarque sur la mer, comme on joue son « va-tout », sans rien savoir de l’avenir, puisque, comme le dit Mallarmé « jamais un coup de dés n’abolira le hasard ». Cet amour en moi me donne la couleur du jour, la fraîcheur des jo...

Nous rêverions ensemble,
nos deux cœurs iraient l’amble,
et de loin, ou de près,
je te chanterais,

 
tu serais ma divine,
je polirais la rime,
en cueillant sur ton corps,
les diamants et l’or,
 
nous guetterions, le soir,
les soleils de hasard,
et, de tous nos délires,...