La princesse était prisonnière d'un palais transparent, un palais de glace. Son fiancé distinguait sa frêle silhouette, au travers des vitres de glace. Le fiancé connaissait l'histoire des murailles de Jéricho, qui s'effondrèrent, au son des trompettes, mais, ici, cela semblait bien inutile, devant cette montagne de glac...

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Avant que ma mémoire s'en aille, par lambeaux, que je redise encore ce que je trouvai beau, cette douceur des corps, au printemps, les rameaux, les genêts couleur d'or, la musique des mots. LdN/Ven/16/12/11/12H
« Notre existence est d'une telle fuite, que si nous n'écrivons pas le soir l'événement du matin, le travail nous encombre et nous n'avons plus le temps de le mettre à jour » (Chateaubriand). Cet « événement du matin », ce peut être un archipel de nuages, un sourire échangé, le chant d'un...
En deçà des mots, comme une vibration de tout l'être, il est, quelquefois, un chrême pour celui qui parle, celui qui écrit, de sorte que, dans l'esprit de celui qui écoute, celui qui lit, demeure ce scintillement : l'espérance. H./Mar/11/10/11/9H20
L'art d'écrire, c'est cela : Rousseau éternisant la journée des « Cerises » (Les Confessions , Livre Quatrième, p. 152-153, Classiques Garnier, 1980), et faisant en sorte qu'en cette journée, en cet instant, tous retrouvent ce coeur d'enfant qu'aucun de nous n'a, jamais, complètement perdu. H./Mer/5/10/11/13H50
Le feu n'a d'existence que par l'eau, la nuit par le matin, la musique par le silence, la joie par le chagrin, l'ivresse par la lucidité, et l'amour par l'immensité de la solitude. LdN/Jeu/25/8/11/0H45
Ton absence est un astre éteint,l'air me manque, gorge serrée,et mon coeur brûle de chagrin :mon coeur se remet à errer.L'air me manque, gorge serrée,point ne sonne le téléphone,mon coeur se remet à errer :sans toi, je ne suis plus personne.Point ne sonne le téléphone,matin et soir, soir et matin,sans toi, je ne suis plus personne :ton absence est...
Le Temps, ce n'est pas « l'éternel retour », c'est l'impossible retour, comme l'impossible retour d'Orphée vers Eurydice : « on ne retrouve pas deux fois son empreinte dans le bonheur » (Giraudoux). La fleur que je décris, la femme, dont j'évoque, en gémissant, l'indifférence, qu'en sera-t-il, quand je me relirai ?La fl...
Des bombes tombent, dans le monde, sur des innocents. Et moi, je suis dans mon jardin, j'observe les abeilles butiner les fleurs odorantes des troènes, – mais la poésie, toute la poésie, est, décidément, amère, ce matin.H./Jeu/23/6/11/10H20
Dans les prés noyés,le ciel se reflète,le ciel est violetet la nuit s’apprête. C’est ce mien paysque j’aime et défends,plat, dans le soir gris :j’y étais, enfant. Et je pense à vous,dans le soir qui tombe,mon âme se vêtde votre velours, mon unique amour. extrait du recueil Un Fleuve de lumière, Nancy, 1982avec un portrait de l'auteur par Claudette...
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