michelconrad' Blog

Entre le ciel et l’eau,
le nymphéa ne peut choisir,
 
– et par ses reflets, le fleuve,
invente le paysage.
 
22/5/20
 
 
 
 
 
 
"Crépuscule" (12/4/20). Tous droits réservés.
 
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Au-delà de la lourde machinerie du verbe « aimer », il y a la pensée d’amour, plus légère que l’oiseau, lorsqu’il traverse le ciel.
 
– Lorsque j’oublie que la vie peut être douce, je m’efforce de penser à vous.
 
 

21/5/20
 
 
 ...

L’amour immense et l’amour-anecdote ne sont pas les mêmes joyaux : le premier est ce diamant inaltérable dont le désespoir et la nuit ne peuvent obscurcir la lumière.
 
 
20/5/20
 
 
 
 
"Fleur d'églantier" (18/5/20). Tous droits réservés.
 
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Il n’y a pas d’autres miracles que ceux de l’amour et du poème. Par eux, l’instant sera glorifié et la nuit, assaillie de lumières, laissera exister un infime bonheur, avant que tout se referme, tout se replie, laissant, au fond de nous, un sillage éclatant.
 
 
19/5/20
 
 
 ...

On jette toutes ses forces dans un amour et quand bien même nous n’aurions plus que quelques forces, on les réinvente, on se les crée, – car la vie est avare de cette lumière qui nous nimbe, lorsque cela arrive, et les derniers feux du crépuscule de chaque vie avancent, tour à tour.
 
18/5/20...

L’amour est une blessure, mais c'est  une blessure miraculeuse, sans laquelle nous demeurerions semblables aux rochers que s’efforce, sans cesse, en vain, de réveiller l’océan.
 
 

17/5/20
 

 
 
"Le coquelicot" (16/5/20). Tous droits réservés.
 
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L’amour n’a qu’un regard
pour boutefeu,
 
que des mots,
pour passerelles,
 
qu’un silence
pour déchirure.
 
 
15/5/20
 
 
 
 
"Géranium" (14/5/20). Tous droits réservés.
 
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Ce n’est pas l’amour, le désir, la douleur, l’absence, la solitude que nous écrivons, c’est de quelle façon ils transpercent notre âme de leur pointe de diamant, --  ou la nimbent, soudain, d’une douceur inespérée.
 
 
13/5/20
 
 
 
 
 
"Le bour...

C’est la saison des fleurs de marronnier, qui vont choir, bientôt. Le dictionnaire nous l’apprend : « les fleurs de marronniers sont rassemblées en thyrses ». En ce jour lointain, l ‘une de ces fleurs tomba dans les cheveux de ***. Combien de printemps me reste-t-il à me souvenir de la douceur...

Quand toute une vie se décante, il ne reste que le véritable amour, celui-là même dont nous n’avons pas su percevoir, à temps, toute l’ampleur, tout l’étincellement.
 
 
11/5/20
 
 
 
 
"Ornithogale" (10/5/20) Tous droits réservés.
 
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