Mon père était un homme sensible : j’ai retrouvé, après sa mort, dans ses affaires, « Les fêtes galantes » de Verlaine, petit opuscule illustré d’aquarelles, et édité par Gründ. C’est le seul livre de poésie qu’il possédait : d’une certaine manière, c...

michelconrad' Blog
Ma mère avait l'art de la formule : dans ma jeunesse, quand elle était très mécontente de mon comportement, elle me disait « tu finiras pieds nus ! ». Je pense à cette phrase, aujourd'hui encore, en laçant mes souliers et en m'émerveillant de voir que sa prophétie ne se soit pas réalisée....
Dans la quête du bonheur, dans le refus de la souffrance, on tombe sans cesse, on se relève. Mon élan vers vous ressemble à cela, je vous aime comme les trompettes de Jéricho ont répandu leurs vibrations dans les airs. Écrire, c’est supplier dans la nuit, d’un élan toujours recommencé. Vous ête...
Mes parents tenaient un café et une épicerie qui étaient contigus, séparés par quelques marches. C’étaient deux univers. Au café, il y avait, comme principale attraction, sur le comptoir, fabriquée par mon père, rectangulaire, de grande taille, recouverte de feutrine verte, la piste de ...
Moi qui suis si souvent tourné vers moi-même, je prends conscience que ma mère était, tout au contraire, constamment tournée vers les autres. Quand quelqu’un franchissait le seuil de son épicerie, elle s’exclamait : « tiens justement, je pensais à vous » ou bien « tiens, c’est extraordina...
Lorsque ma mère fut veuve, dans sa petite maison, elle me disait sa nostalgie de la neige, en Pologne, dans son enfance. Un matin qu'il y avait précisément de la neige, elle alla la pelleter avec une joie qui fit plaisir à voir.
Comme j'étais en poste dans une ville voisine, il m'arrivait de venir la v...
Comme j'étais en poste dans une ville voisine, il m'arrivait de venir la v...
C’est la seconde guerre mondiale qui a fait se rencontrer mes parents, en Allemagne, où ma mère, polonaise, avait été « déportée », et où mon père, soldat français, était prisonnier de guerre. Ils se rencontrèrent à la Libération, libérés l’un et l’autre...
Tu sèmes les étoiles,
sur mes pas, sur ma vie,
une douceur dans l'âme,
une joie infinie,
un univers semblable,
aux printemps triomphants,
aux toiles de Chagall,
tu éclaires le temps,
je parcourais l'abîme,
ignorant ta beauté,
qui inspire mes rimes,
-- j'accède au temps d'aimer.
17/1/2022
...
sur mes pas, sur ma vie,
une douceur dans l'âme,
une joie infinie,
un univers semblable,
aux printemps triomphants,
aux toiles de Chagall,
tu éclaires le temps,
je parcourais l'abîme,
ignorant ta beauté,
qui inspire mes rimes,
-- j'accède au temps d'aimer.
17/1/2022
...
Assemblage de mots,
pierres vives,
pour dire mon amour,
pour tisser ce tapis de haute lice,
ta légende,
pour dire la lumière
de ta voix,
et tracer le chemin,
où je t’attends sans fin.
26/12/21
"Dans la brume" (28/12/2016)
https://zupimages.net/up/21/52/u...
pierres vives,
pour dire mon amour,
pour tisser ce tapis de haute lice,
ta légende,
pour dire la lumière
de ta voix,
et tracer le chemin,
où je t’attends sans fin.
26/12/21
"Dans la brume" (28/12/2016)
https://zupimages.net/up/21/52/u...
Les Romains nommaient « Sol invictus », le « soleil invaincu », le solstice d’hiver. Cette image, mon amour, évoque avec justesse la réalité. Elle pourrait être la métaphore la plus juste de l’amour sans espoir, tant il est vrai que le combat de la lumière et de la nuit, est...
← Septembre 2025 →
D | L | M | M | J | V | S |
---|---|---|---|---|---|---|
1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | |
7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 |
14 | 15 | 16 | 17 | 18 | 19 | 20 |
21 | 22 | 23 | 24 | 25 | 26 | 27 |
28 | 29 | 30 |
Derniers billets
-
Au véritable amouraujourd'hui, 10:22
-
Dans toutes les languesaujourd'hui, 10:21
-
Le sens de la douceuraujourd'hui, 10:20
-
La force de l’amourhier, 09:02
-
Éloigné de ta beautéhier, 09:01
Derniers commentaires
-
Au véritable amourmichelconrad - aujourd'hui, 02:56
-
Au véritable amourM. de Saint-Michel - aujourd'hui, 11:48
-
La fenêtremichelconrad - juil. 19 2025 03:06
-
La fenêtreM. de Saint-Michel - juil. 19 2025 11:56