La solitude, c’est toujours la ville étrangère, la nuit sur l’Allemagne, un soir de Noël, cette valise en carton-pâte que je tiens à la main, cette vitrine devant laquelle je m’arrête, ces livres d’art, ce « Printemps » de Botticelli, et, soudain, c’est toujours la même passante en...
michelconrad' Blog
En Pologne se trouve une partie de mes origines, c’est la part manquante de mon arbre généalogique, une moitié dont je ne sais rien, faute d’avoir entrepris, en temps utile, les recherches qui auraient été, ou qui seraient peut-être encore nécessaires. Un jour, je demandai à ma mère, qui fut dé...
Le printemps, cet habitué des miracles, vient de naître, de renaître, il a cheminé dans la nuit de l’hiver, il se lève à l’horizon, comme une aurore, il est, tout à la fois, aux quatre coins du jardin, tandis que les oiseaux le célèbrent en chœur, il affiche sa force et sa sérénit...
T’aimer comme un cri, comme autant de vagues, comme autant de pluies, faire chanter la vie, t’aimer comme un souffle, rêver de renaître, vivre le printemps, tout comme une fête, t’aimer en douceur, au creux de mon cœur, loin de toutes peurs, t’aimer dans la fièvre, t’aimer comme on rêve, t’...
Ce côtoiement des âmes,
cet élan, cette flamme,
le cristal de ta voix
me rapprochent de toi,
je ne peux que t’aimer,
toi, dont j’ai tant rêvé,
je ne peux que courir
vers ta joie, vers ton rire,
c’est ainsi que mon cœur
reconnaît ce bonheur
que j’avais tant...
cet élan, cette flamme,
le cristal de ta voix
me rapprochent de toi,
je ne peux que t’aimer,
toi, dont j’ai tant rêvé,
je ne peux que courir
vers ta joie, vers ton rire,
c’est ainsi que mon cœur
reconnaît ce bonheur
que j’avais tant...
Mon père acheta une parcelle agricole. Il y construisit, aidé de quelques amis, la maison de plain-pied, dont il avait longtemps rêvé. J’en revois chaque mètre, -- moi qui n'ai jamais construit que des maisons de mots . Dans la hâte de sa construction, mon père, recherchant des pierres pour...
A la maison de retraite, dans son unité Alzheimer, ma mère apparaissait, chaque jour davantage « désorientée », terrible euphémisme, en la circonstance. Elle perdit très vite son appareil dentaire et fut incapable de dire ce qu’elle en avait fait. En poussant son fauteuil roulant, je l’accompagnai plus...
Un jour de la fin de l’année 1995, mon père fut hospitalisé. Son pronostic vital était engagé. Ma mère ne voulait pas le croire, ni l’admettre, elle qui lui disait, avec cette adorable faute de grammaire : « tu mouriras pas ». Arrachée à sa Pologne nata...
Quelquefois, parlant de sa femme, s’il était d’humeur moqueuse, ou conflictuelle, mon père lui disait, ironiquement, « tu es une vraie D.P. » . C’est ainsi que les Américains désignaient après la guerre, les personnes déportées. Pourtant, de son jardin, qui était , au bout du compte, son...
Dans le présent du verbe aimer, dans tous les printemps à venir, il n’y a que vous. Dans toutes les pluies, tous les matins, toutes les nuits, dans les grands vents, les paysages, vous régnez de ce seul règne, celui d’aimer. Dans la saveur de chaque fruit, dans les saisons que je traverse, dans tout mon appétit de vivr...
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