A l'emplacement des roses rouges pour lesquelles j'écrivis un poème, un jour de grand soleil, au milieu d'une foule de gens, il ne reste que des tiges de roses défleuries, solitaires, dans la tièdeur du soir.
Le poème a enfermé, dans un halo d'éternité, ces roses d'un jour de grand soleil, comme il le fait des choses et des êtres : n'est-ce pas pour cela que j'écris ?
Le poème a enfermé, dans un halo d'éternité, ces roses d'un jour de grand soleil, comme il le fait des choses et des êtres : n'est-ce pas pour cela que j'écris ?