Le soleil se lève, du côté de la rue, de l'église, du cimetière, et projette l'ombre d'une croix sur la façade de la maison : horizontalité, verticalité, nous sommes, tous, semblables à cette croix, faits de cette « poussière », à laquelle nous retournerons, et de ces « forces supérieures », dont parle Marina Tsvétaïeva (Correspondance à trois, été 1926, Gallimard, 1983, p. 260).
Côté rue, une rose profite de ce soleil oblique qui ravive ses couleurs, et éclaire, près de l'escalier de ciment, les tiges des « Sabots de Vénus » défleuris.
Côté rivière, c'est encore le domaine de l'ombre : les liserons grimpent à tout ce qui s'offre à eux pour exhausser leurs corolles blanches, immaculées, comme autant de messages de pureté vers le ciel. Nouveau venu dans le jardin abandonné, le chardon allume sa veilleuse mauve.
La rivière est désertée des colverts, mais les petits soleils d'or des fleurs de nénuphars, au coeur fermé, sont mes bonheurs du jour.
Côté rue, une rose profite de ce soleil oblique qui ravive ses couleurs, et éclaire, près de l'escalier de ciment, les tiges des « Sabots de Vénus » défleuris.
Côté rivière, c'est encore le domaine de l'ombre : les liserons grimpent à tout ce qui s'offre à eux pour exhausser leurs corolles blanches, immaculées, comme autant de messages de pureté vers le ciel. Nouveau venu dans le jardin abandonné, le chardon allume sa veilleuse mauve.
La rivière est désertée des colverts, mais les petits soleils d'or des fleurs de nénuphars, au coeur fermé, sont mes bonheurs du jour.
H./Mar/10/8/10/8H17