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J'ai vingt ans, je traîne une valise de carton, le jour de Noël, sur les trottoirs d'une ville d'Allemagne, je vais de vitrine en vitrine. Le soir tombe, les couples et les familles vont se retrouver, pour la chaleur d'une soirée de Noël, dans la magie d'une nuit peuplée de rêves. Personne ne m'attend.
Je regarde, à travers une vitrine, un livre d'art, sur la couverture duquel figure une reproduction d'un tableau de Botticelli, « la naissance de Vénus ». Une autre Vénus, surgie, soudain, de la rue, et que je pourrais baptiser « la Vénus à la fourrure », tant le seul souvenir qu'il m'en reste est, précisément, son manteau de fourrure, s'approche de moi, à me toucher.
Le geste que je n'ai pas fait pour la retenir demeurera, dans ma mémoire, comme, dans nos mémoires, demeurent tous nos gestes inaccomplis.
H./Ven/17/9/10/9H50
Je regarde, à travers une vitrine, un livre d'art, sur la couverture duquel figure une reproduction d'un tableau de Botticelli, « la naissance de Vénus ». Une autre Vénus, surgie, soudain, de la rue, et que je pourrais baptiser « la Vénus à la fourrure », tant le seul souvenir qu'il m'en reste est, précisément, son manteau de fourrure, s'approche de moi, à me toucher.
Le geste que je n'ai pas fait pour la retenir demeurera, dans ma mémoire, comme, dans nos mémoires, demeurent tous nos gestes inaccomplis.
H./Ven/17/9/10/9H50
