C'est en Allemagne, dans les années cinquante. J'ai cinq ans. Je suis blotti derrière le comptoir d'un « Foyer d'accueil pour soldats », dont mes parents sont les gérants. La salle est comble. Dehors, c'est le carnaval. Soudain, venant de la rue, surgissent des enfants, aux visages couverts de masques de sorcières. Je hurle, à me couper le souffle, car, pour moi, ce ne sont pas des masques, mais des sorcières réelles – que j'ai continué à voir, dans mes rêves, une grande partie de ma vie.
H./Jeu/21/10/10/12H30
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