Dans les prés noyés,
le ciel se reflète,
le ciel est violet
et la nuit s’apprête.
C’est ce mien pays
que j’aime et défends,
plat, dans le soir gris :
j’y étais, enfant.
Et je pense à vous,
dans le soir qui tombe,
mon âme se vêt
de votre velours,
mon unique amour.
le ciel se reflète,
le ciel est violet
et la nuit s’apprête.
C’est ce mien pays
que j’aime et défends,
plat, dans le soir gris :
j’y étais, enfant.
Et je pense à vous,
dans le soir qui tombe,
mon âme se vêt
de votre velours,
mon unique amour.
extrait du recueil Un Fleuve de lumière, Nancy, 1982
avec un portrait de l'auteur par Claudette Méline