Qui dira l’homme enfin sorti des rives de la solitude,
de cette prostration de l’âme à la longue faite habitude ?
Qui dira l’homme, tout soudain, réconcilié avec lui-même,
fuyant les absurdes contrées où sont si tristes les poèmes ?
Qui dira l’envie du bonheur, comme un été sur la campagne,
lorsqu’on sent, à travers son sang, le besoin d’aimer qui vous gagne,
et ce qui, dans la femme, émeut, jusque dans ses entrailles, l’homme,
quand, au matin, dans la maison, pour elle seule, elle fredonne ?
de cette prostration de l’âme à la longue faite habitude ?
Qui dira l’homme, tout soudain, réconcilié avec lui-même,
fuyant les absurdes contrées où sont si tristes les poèmes ?
Qui dira l’envie du bonheur, comme un été sur la campagne,
lorsqu’on sent, à travers son sang, le besoin d’aimer qui vous gagne,
et ce qui, dans la femme, émeut, jusque dans ses entrailles, l’homme,
quand, au matin, dans la maison, pour elle seule, elle fredonne ?
Extrait de L'entrée dans le paysage/Besançon/1975