Le monde entier porte l’empreinte de ta main,
le cosmos est une balle de ping-pong
dans ta paume,
et je respire par ta gorge
ton souffle m’alimente,
tu es la lumière à la chlorophylle de mes membres,
aux veines comme des nervures,
tu es le torrent qui fait tourner le moulin de ma vie,
tu es le ressort au monotone
tic-tac de mon coeur.
Extrait de L'entrée dans le paysage/Besançon/1975