En aval et en amont, il y a le limon impur des souvenirs, en aval et en amont, il y a la rhétorique, mais à l’endroit précis où la rivière s’apaise, où le vent s’abaisse, dans le silence des peupliers, en cet endroit d’accalmie, il y a la coupe pure d’un sein dans une paume, il y a le tremblement d’une main sur des cheveux.
Extrait de L'entrée dans le paysage/Besançon/1975