Dans la voûte étoilée, par leur alignement, trois astres intriguaient : une quatrième étoile, un peu en dessous d’elles, semblait le char tiré par ses trois destriers, dans le grand vent des joutes.
La Grande et la Petite Ourse menaient une danse folle – et pourtant immobile. Deux immenses étoiles étaient comme deux fruits, à portée de la main. Dans une abolition de toutes les distances, le ciel même semblait être la banlieue de la Terre – et l’Absence elle-même semblait dissoute aussi.
Nuit nue de février, tu as mis sur ton corps, d’une ébène admirable, une poussière de soleils -- plus fastueuse que toutes les richesses du monde !
Extrait de La Solitude de l'Aube/Nancy/1981
avec un portrait de l'auteur par Daniel Bassetti
Source : Ciel étoilé