Tant que chantent les oiseaux,
je suis, encor, parmi vous,
ici-bas, sur cette terre,
loin des anges de l’enfer,
tant que leur voix s’entendra,
mon cœur ne sera pas froid,
si je ne suis plus ici,
c’est dans leur chant que serai.
Ecoutez-moi dans les nuits,
quand le rossignol s’égaie,
écoutez-moi, au matin,
quand se mêlent leurs refrains.
Leurs chants, moi seul les comprends,
j’en ai le cœur si content,
que plus ne voudrais écrire,
tant est parfaite leur lyre !
Extrait de La Solitude de l'Aube/Nancy/1981
avec un portrait de l'auteur par Daniel Bassetti
Source : Tant que chantent