Ces mots non prononcés,
gestes non esquissés,
ces absences qui luisent,
tout autant que la braise,
ce qui circule en l’air
et qui n’a pas de poids,
cette épaisseur des êtres,
tout comme leur aura,
ce qui, par la fenêtre,
est apparu, là-bas,
qu’on n’a pas vu, peut-être,
mais qui se devina.
extrait d'Un Fleuve de Lumière/Nancy/1982
avec un portrait de l'auteurpar Claudette Méline
Source : Ces mots