La tendresse vous porte, comme un flot :
quand on est aimé, on sent ce flot de tendresse,
-- l’on est comme une barque qui dérive, sur la mer,
l’on est comme une hirondelle qui dérive dans le vent.
Le cœur de l’autre qui bat est l’horloge de la vie,
son souffle, très loin, là-bas, rythme le temps qui s’en va,
son corps est le seul espace que l’on rêve enfin d’atteindre,
son âme la seule lueur que l’on veut, enfin, étreindre.
Extrait de Nous serons tels des soleils/Luxeuil-les-Bains/1982
Source : La tendresse