Lire est une aventure. Il arrive que nous lisions sans vraiment lire, l’esprit préoccupé. Quelquefois, nous lisons vraiment. S’ouvre, alors, une porte.
Ainsi, les poèmes de Guillevic : ils semblent des pierres qui ont roulé sur le chemin. Il arrive qu’on en saisisse une et qu’elle miroite, soudain, dans la lumière :
« L’éternité
ne fut jamais perdue.
ce qui nous a manqué
fut plutôt de savoir
la traduire en journées,
en ciels, en paysages,
en paroles pour d’autres,
en gestes vérifiables. »
Ainsi, les poèmes de Guillevic : ils semblent des pierres qui ont roulé sur le chemin. Il arrive qu’on en saisisse une et qu’elle miroite, soudain, dans la lumière :
« L’éternité
ne fut jamais perdue.
ce qui nous a manqué
fut plutôt de savoir
la traduire en journées,
en ciels, en paysages,
en paroles pour d’autres,
en gestes vérifiables. »
2/1/18