Toute vie est un palimpseste : pour peu que tu survives, tu oublieras le nom de qui te fait mourir de chagrin. Chaque mort d’un amour est une mort à bas bruit, qu’effacera, plusieurs fois encore, peut-être, la résurrection que constitue un amour nouveau, – jusqu’à ce que s’ouvre la porte sombre, celle qui te sera cachée jusqu’au dernier instant, et que, dans la sérénité ou dans le chagrin, s’écrivent les « ultima verba » du palimpseste.
30/1/18
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